L'anémométrie
Un anémomètre est un appareil qui mesure la vitesse du vent. Le terme est dérivé du mot grec « anemos » signifiant « vent » et du suffixe « mètre » signifiant « mesure ». La première description d'un anémomètre a été faite par Leon Battista Alberti aux alentours de 1450.
L'utilisation d'un anémomètre pour réaliser une mesure de vitesse de fluide (généralement de l'air) est très variée puisqu'elle se rencontre pour des applications aussi bien industrielles qu'environnementales, dans des conduites fermées ou en champ ouvert. L'étendue des vitesses est également variée et en rapport avec les domaines d'application puisqu'on peut rencontrer des vitesses faibles, inférieures à 1 m.s⁻¹ quand il s'agit de qualifier une ambiance de travail dans un bureau, de contrôler un seuil critique dans une cabine de peinture ou au niveau d'une hotte d'extraction et des vitesses élevées, supérieures à 20 m.s⁻¹ quand il s'agit de qualifier le champ aéraulique dans un champ éolien, le débit d'un cours d'eau ou la vitesse d'un avion.
Devant la diversité des applications, il existe des instruments de principes très différents. Certaines technologies comme les sondes de pression ou les anémomètres thermiques sont relativement anciennes. Les sondes de pression sont les premiers instruments ayant permis de réaliser des mesures de vitesse d'un fluide. Les anémomètres thermiques ont permis les premières recherches sur les phénomènes de turbulence. D'autres technologies, telles que les anémomètres à ultrasons ou les vélocimètres Doppler Laser sont beaucoup plus récentes et ont bénéficié des progrès dans tous les domaines techniques. Les particularités de chaque type d'instrument permettent de répondre au mieux à chaque problématique industrielle.
Pour aller plus loin
Le CETIAT propose également des formations pour approfondir ces connaissances dans ce domaine (voir le parcours pédagogique en métrologie).
Laboratoire d'anémométrie du CETIAT